
I'm back ! Tel Terminator, je reviens du futur pour vous parler.
Coucou mes lecteurs !!! Y a encore quelqu’un ? Non ? Mince alors…
Ça, c’est toute l’histoire de ma vie. Je peux être tellement plongée dans le travail que j’en oublie parfois le monde qui m’entoure. J’entre en hibernation (ouais, ouais, en plein été) et je vis avec mon stock de graines, tendrement amassées autour de moi. Puis quand il n’y en a plus, je remonte à la surface, à la lumière. Les yeux rouges, à moitié clos, un filet de bave sortant de ma bouche, à la recherche d’un nouveau spot de nourriture.
Pourquoi cette absence, me demanderez-vous ? (enfin, pour ceux qui sont encore en train de lire… :D)

Et beaucoup de choses ont changé (:D)
Après la création de ce blog, j’ai décidé de mettre un coup d’accélérateur sur mes projets en cours, notamment la réécriture de mon premier roman policier. Dis comme ça, ça fait genre, c’est un vrai truc…Mais dans les faits, c’était juste un ramassis de bêtises écrit, il y a cinq ans environ et qui avoisinait les 200 pages !!! Mais qui allait avoir la foi de lire autant de mots, franchement ? Même moi quand il a fallu passer à la relecture, j’ai abandonné. J’ai, tout simplement, mis mon manuscrit dans une grande enveloppe. Je l’ai refermée. Remisée dans un tiroir, à prendre de la poussière. Pendant des semaines, qui devinrent des mois, puis des années. Jusqu’à l’oubli total.
Et dans la vie de tous les jours, j’étais devenu volontairement amnésique quand on me questionnait à ce sujet. « Je dois le retravailler », « c’était juste une lubie », « hein ? Un livre ? Moi ? Non, tu dois confondre », « oui, je sais, mais… » était le concentré des réponses que je pouvais apporter, en me débinant dans la plupart des cas ou en n’assumant pas.
Jusqu’au jour où The Confinement a remis à l’heure les pendules de ma vie (voir l’article Pourquoi j’ai ouvert ce blog ?) et que, surfant inexorablement sur Instagram, je tombai sur un appel à textes, orienté sur le polar, sans restriction de sujet, ni trop de bla-bla à mettre. Ni une, ni deux, mon cerveau s’est illuminé (phénomène assez rare chez moi) et je ne sais comment, une idée, presque censée, a réussi à germer.
J’allais proposer mon bouquin via cet appel à textes !!!
Eclair de génie vite éteint par le retour à la réalité. Proposer mon bouquin ? Really ?
Bah oui, parce qu’avec le confinement, tout était devenu soudainement possible : travailler de son lit sans se taper les files de voitures chaque matin, faire des apéros virtuels avec ses potes sans avoir à choisir une tenue, draguer son crush sur Instagram sans la moindre honte…
Alors, à côté de ça, que représentait un livre, hein ?
Bref, convaincue par mes propres arguments, ni une, ni deux, je me replongeai dans la première version de mon roman. Et autant vous dire que j’étais au bout de ma vie. Pourquoi ?
On ne retrouvait le corps de la victime qu’au bout du 8e chapitre (#honte). Chaque chapitre avait un titre improbable. L’histoire se déroulait entre 3 continents, de quoi perdre la planète entière dans ces innombrables déplacements. Bref, j’avais muri et surtout, j’avais arrêté la moquette (Je blague…Ne fumez pas ! La drogue, c’est mal).
Du coup, pendant trois mois, j’ai repensé mon histoire initiale, j’ai supprimé le surplus de personnages. L’histoire a été cantonnée à une seule ville : Paris. Et les chapitres ont fini avec des numéros. C’était plus simple. Ah oui, le nombre de pages aussi a été réduit. De plus de la moitié. Pour un premier roman, mieux fallait faire court, simple et concis.
Et tout ce travail, ça prend beaucoup de temps, en plus des autres activités de la vie courante.
Vous noterez comment la phrase de dessus sert subtilement de conclusion/excuse à ma procrastination. Mais rassurez-vous, mes articles seront plus rapprochés à l’avenir. Promis ! Croix de bois, croix de fer…J’dis pas la suite…Trop superstitieuse… :D
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