Les chroniques d’une écrivaine déjantée - Episode 2
Là où il y a la passion, il y a la réussite…C'est un peu mon mantra quand je me retrouve plongée dans les flots indomptés de mon existence. Car la vie d'écrivain est loin d'être une sinécure, pourtant elle apporte une vision du monde qui mérite le détour...
Hello les pépitos! Je suis ravie de vous retrouver pour ce second épisode. Si vous n'avez pas encore lu le premier, vous pouvez vous rattraper en cliquant ICI.😊
Comme d'habitude, je vous emmène dans les coulisses inexplorées de mon quotidien d'auteure. Là où l'anormalité règne, là où l'ennui n'existe pas, là où votre vie ne sera plus jamais comme avant...
Ecrire, c’est le pied ?
« Oui ! Aussi bien que le quinzième ciel. Voire mieux. »
Vous me direz que j'abuse un peu et vous auriez parfaitement raison. Tout est question de ressenti personnel. Pour beaucoup de gens, l'écriture leur rappelle les livres et les livres en général riment avec le parcours scolaire et ses contraintes traumatisantes. Combien de livres ennuyeux avons-nous dû lire et analyser ? Combien d'ouvrages classiques mais sans intérêt avons-nous dû nous farcir au nom de la sacro-sainte culture ? Sans parler des dissertations à rallonge et autres analyses de texte à produire et notées par des gens qui étaient tout sauf les auteurs en question.
De ce point de vue là, on peut penser qu'écrire, c'est l'emmerde totale. Pour certains, oui. Pour les écrivains, c'est le contraire. Pourquoi ? Parce que nous n'avons aucune contrainte, aucune règle à suivre. Nous sommes libres d'exprimer librement notre créativité sans limites. Du moins, pour les auteurs autoédités. Aucun élément extérieur ne nous oblige à écrire. Nous le faisons généralement par passion, poussés par une envie irrépressible de noircir des pages de papier.
Les conditions sont ainsi réunies pour créer une oeuvre intéressante pour l'auteur et ses lecteurs, bien loin des clichés habituels que le monde littéraire traine derrière lui.
Une journée type, ça ressemble à quoi ?
"Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour." – Robert Collier
Ouais...bon...il faut prendre cette citation avec des pincettes...J'écris, certes. Mais pas tous les jours. Loin de là.
Je suis du genre à ne m'imposer aucun rythme. J'y vais au feeling et quand l'inspiration vient chatouiller mon cerveau. L'avantage de cette méthode est qu'elle me permet d'éviter le syndrome de la page blanche. Quand je gratte, ça peut aller très vite et sans effort. L'inconvénient direct est que ça peut me mettre 1000 ans à finir d'écrire une histoire. 😂 Mais vous avez au moins l'assurance de ne pas vous endormir quand vous lisez mes romans. 😉
Aussi, je n'ai pas vraiment de journée type à proprement parler. A bas les rituels du matin! Je ne déroule pas le tapis de yoga ni ne rentre dans des transes contemplatives pour stimuler mes neurones. Généralement, je me lève après avoir bien lambiné dans mon lit et je file sous la douche. J'aime bien être propre dès le réveil. Ensuite, un petit-déjeuner léger suivi de la quotidienne hygiène dentaire. Je zone un petit peu sur les réseaux sociaux (Instagram principalement). Pas trop, hein ? On sait à quel point ça peut devenir addictif, ces trucs-là. Je consacrerai sûrement un article sur les relations que j'entretiens avec les réseaux sociaux, un de ces quatre.
Ensuite, je gère la partie administrative (gestion des mails, stocks de la boutique, envoi des colis...). C'est la partie cachée du quotidien de l'auteure autoéditée, ça. Une partie qui prend beaucoup de temps. Enfin, après toutes ces étapes, j'ai le luxe de pouvoir choisir : écrire ou ne pas écrire ? L'éternelle question. Je vous rassure, la plupart du temps, je file gribouiller quelques mots. Cinq cents au minimum. Plus de cinq milles quand je me déchaine. Mais des fois, il n'y a rien qui vient ou l'envie n'est pas là. Alors, je ne force pas et je file à mes autres projets.
Le créateur est un visionnaire.
En tant qu'écrivaine, je n'échappe pas à cette règle (que je viens de définir ici même 🤭).
A travers mes ouvrages, j'exprime non seulement des émotions mais je transmets également mes points de vue sur le monde actuel. Tout cela de façon détournée, à travers des histoires qui sont bien plus que de simples histoires. Mes livres ont la fâcheuse tendance à être à double sens. Le sens visible aux yeux de tous : l'intrigue au sens propre. Et le sens caché, accessible uniquement à ceux qui sauront aller au-delà des apparences.
Parce que la vie, c'est justement ça : être capable d'aller au-delà de ce que nos cinq sens nous font percevoir.
Voilà pour aujourd’hui et pour ce mois-ci ! Côté livres, ma 3e nouvelle fantastique " La bête d'Usken " est sortie en avril 2024 et est disponible au format numérique. L’intrigue se passe sur une ile norvégienne et le moins qu’on puisse dire, c’est que rien n’est normal. Je vous laisse la découvrir par vous-même.
En attendant, je retourne à la réécriture de mon 2e roman dont la sortie est normalement prévue pour la fin de l'année.
Rendez-vous dans quelques semaines pour l'épisode 3. D’ici là, vivez vos rêves ! 😉